Ados : le plein d’énergies pour le futur avec le magazine Okapi
© Ados : le plein d’énergies pour le futur avec le magazine Okapi

Ados : le plein d’énergies pour le futur avec le magazine Okapi

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Les ressources de la Terre sont-elles inépuisables ? Quelles énergies pour le futur ? Alors que nous consommons des quantités d’énergie toujours plus importantes, épuisant et abîmant la Terre, le magazine Okapi répond, notamment, à ces deux grandes questions dans son numéro du 1er avril. Extraits à lire avec les 10-15 ans…

Édito : Le plein d’énergie avec Okapi !

Pour se nourrir, s’éclairer, se déplacer, s’habiller ou communiquer, les humains consomment des quantités d’énergie toujours plus importantes. Avec les forêts, les plantes, le pétrole et le nucléaire (en gros), on arrivait jusqu’ici à peu près à satisfaire nos besoins. Sauf que la Terre n’arrive plus aujourd’hui à suivre notre rythme effréné de consommation ! Nous l’épuisons et nous l’abîmons. Il devient donc urgent de développer les énergies alternatives pour espérer un futur acceptable… et “durable”.
Les lecteurs le comprendront à la lecture du numéro du 1er avril d’Okapi : en matière d’énergie, comme dans la plupart des autres domaines, il n’existe pas de solution miracle. Et finalement, tant mieux ! Ça va obliger les hommes et les femmes à faire chauffer leurs neurones pour trouver des réponses. Une fameuse source d’énergie, l’intelligence !
François Blaise, rédacteur en chef d’Okapi

Les ressources de la Terre sont-elles inépuisables ?

Nous vous proposons de lire l’intégralité de cet article publié dans le numéro daté du 1er avril d’Okapi.
Les ressources de la Terre sont-elles inépuisables ? Texte : Stéphanie Biju. Illustrations : Manu Boisteau. Okapi, avril 2015
Texte : Stéphanie Biju. Illustrations : Manu Boisteau.
Pétrole, charbon, minerais, plantes, animaux… Pour vivre, les humains ont besoin de ce que la planète fournit. Mais aujourd’hui, les stocks de ressources naturelles diminuent. Serons-nous bientôt à sec  ?
1- C’est quoi, une ressource naturelle ?
C’est une substance présente dans la nature, que les hommes exploitent pour satisfaire leurs besoins. Il existe plusieurs sortes de ressources naturelles. Il peut s’agir de matières vivantes, comme les animaux ou les plantes, de matières minérales, comme l’or, le sable, le bois ou le fer ; ou de matières fossiles, comme le gaz, le charbon ou le pétrole. Ces ressources-là sont limitées : leurs stocks ne sont pas infinis. À l’inverse, le soleil ou le vent sont des sources d’énergie inépuisables, dites “renouvelables”.
2- À quoi nous servent-elles ?
À boire et manger, nous chauffer, nous déplacer, éliminer nos déchets… Chaque objet de notre vie quotidienne est fabriqué à partir de ressources naturelles. Avec le pétrole, on produit des plastiques, des savons, des tissus ; avec le bois, des meubles, des maisons, du papier ; avec le fer, des voitures, des tôles. On prélève des ressources naturelles non seulement pour fabriquer ces objets, mais aussi pour les vendre et les transporter.
3- Qu’est-ce que le “jour du dépassement” ?
Le “jour du dépassement”* est une date (virtuelle) dans l’année à partir de laquelle l’homme a consommé plus de ressources naturelles que la planète n’a été capable de les reconstituer. Pour calculer cette date, on compare deux choses. L’empreinte écologique des hommes, c’est-à-dire la surface de la Terre qu’ils doivent utiliser pour satisfaire leurs besoins. Et la biocapacité, soit la surface de la Terre qui est vraiment disponible pour cela. On parle de “déficit écologique” quand l’empreinte écologique dépasse la biocapacité.
C’est un peu comme si une famille dépensait en juillet la somme d’argent qui est censée la faire vivre jusqu’à la fin de l’année. Cette famille viderait ses économies et vivrait à crédit… Pour les ressources naturelles, c’est pareil : les stocks diminuent et nous nous retrouvons obligés d’entamer le capital des ressources qui auraient dû nous approvisionner l’année suivante.
* “Earth Overshoot Day”, en anglais. Cette notion a été inventée par Global Footprint Network, une organisation internationale de défense de l’environnement.
4- Quand avons-nous dépassé les bornes ? 
Pendant très longtemps, la Terre a pu répondre aux besoins des hommes sans s’épuiser. La limite a été franchie dans les années 1970. À cette époque, la population mondiale connaît une forte croissance. Et la société de consommation, un “boum” incroyable. Depuis, le “Jour du dépassement” arrive de plus en plus tôt chaque année. En 1993, il tombait le 21 octobre. En 2003, c’était le 22 septembre. Et en 2014, c’était le 18 août ! À ce rythme, en 2050, il faudra chaque année l’équivalent de deux planètes pour produire toutes les ressources indispensables à l’humanité !
5- Tous les pays exercent-ils la même pression sur la Terre ? 
L’empreinte écologique des habitants des pays développés est cinq fois supérieure à celle des pays pauvres. Si tous les habitants de la Terre consommaient autant qu’un Américain, il faudrait presque cinq planètes pour nourrir tout le monde sur un an. Paradoxalement, la plupart des pays riches utilisent beaucoup plus de ressources naturelles que leur propre écosystème n’en possède et produit. Pour satisfaire leurs besoins, ils importent donc ces ressources depuis d’autres régions du monde. Du coup, si certaines nations sont moins gourmandes, leurs réserves écologiques s’épuisent quand même.
6- Est-il trop tard pour limiter les dégâts ? 
C’est l’un des défis du 21e siècle. Et c’est l’affaire de tous ! À commencer par les entreprises, grosses consommatrices de matières premières, d’énergie, d’eau, d’espace, et qui rejettent des polluants dans l’environnement. Aujourd’hui, des contraintes réglementaires les obligent à s’engager pour le développement durable. Mais certaines préfèrent encore payer des amendes plutôt que de s’y plier…
7- Une vie sans pétrole, est-ce possible ? 
Il va bien falloir : certains spécialistes estiment qu’en 2050, il n’y en aura plus ! Vivre sans pétrole implique de repenser notre mode de vie, nos transports, nos logements, pour faire en sorte qu’ils utilisent moins d’énergie – et plutôt des énergies propres. Pour remplacer le pétrole, il y a l’eau, le soleil, le vent… Avec des végétaux, on peut aussi fabriquer des carburants ou encore des plastiques. Ce sont ces solutions alternatives que l’on veut développer dans le cadre de la “transition énergétique”.
Qui produit ? Qui consomme ?
20 % de la population mondiale (principalement celle des pays dits développés) consomme 80 % des ressources naturelles actuelles.
86 % de la population mondiale vit dans des pays qui demandent plus à la nature que ce que leurs propres écosystèmes peuvent renouveler.
42 % des réserves d’or et 12 % des réserves de pétrole se situent en Afrique.
Il faudrait 1,6 fois les ressources produites par la France pour subvenir chaque année aux besoins de ses habitants.
La France importe 99 % du pétrole qu’elle consomme. Soit près de 2 millions de barils qui entrent tous les jours, environ 300 millions de litres ! Le soleil, l’eau, les végétaux peuvent remplacer le pétrole. (Sources : WWF France, Global Footprint Network, uneca.org, ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.)

Dossier “Le grand kit des énergies”

Limiter le réchauffement climatique, c’est encore possible… en utilisant les énergies renouvelables. Okapi, le magazine des 10-15 ans, présente à ses lecteurs sous la forme d’un grand “kit”, simple et clair, les nombreuses solutions envisageables. À lire en intégralité dans le numéro 999, daté du 1er avril.
Dossier “Le grand kit des énergies”, à lire dans le numéro d'Okapi du 1er avril 2015 - Texte : Nolwenn Le Jannic - Illustrations : Nicolas Francescon.
Dossier “Le grand kit des énergies”, à lire dans le numéro d'Okapi du 1er avril 2015 - Texte : Nolwenn Le Jannic - Illustrations : Nicolas Francescon.
Dossier “Le grand kit des énergies”, à lire dans le numéro d’Okapi du 1er avril 2015 – Texte : Nolwenn Le Jannic – Illustrations : Nicolas Francescon.
Okapi a également proposé aux 10-15 ans de transmettre leurs messages aux dirigeant(e)s des pays du monde entier qui se sont réunis à Paris lors de la conférence “Paris Climat 2015” (30 novembre-11 décembre 2015) afin de prendre des décisions pour freiner le réchauffement climatique de la Terre.

Bayard Jeunesse