Enfants dys, TDAH… : préparer la rentrée pour moins stresser

Publié le 23/06/2000

C’est l’été, et vous n’avez aucune envie de penser à la prochaine rentrée. En tant que parents d’enfants TDAH, dys, ou atteints d’autres troubles du neurodéveloppement, vous faites néanmoins face à de nombreux défis. Pour les anticiper, découvrez les conseils du magazine Zèbres & Cie.

Vacances, j’oublie tout ! Mais pas pour les parents d’enfants neuroatypiques… Que ce soit pour l’obtention d’une place dans un établissement scolaire, sur le temps de présence à l’école, ou sur les conditions sereines d’apprentissage et d’examen, les parents d’enfants atteints d’un trouble neurodéveloppemental (TDAH, dys, autisme…) doivent bien souvent préparer la rentrée TRÈS en avance.

À travers plusieurs cas concrets, la journaliste Elvire Cassan fait le point sur les éléments à faire valoir, pour tout parent, sachant que l’instruction est un droit garanti pour tous, et obligatoire en France jusqu’à 16 ans. Tout élève engagé dans un cursus diplômant conserve par ailleurs ce droit et doit bénéficier d’une affectation dans un établissement scolaire et des aménagements nécessaires à son apprentissage.

Zèbres & Cie, le magazine de la neurodiversité, se penche sur les démarches à effectuer et sur les recours en cas de problèmes, pour accompagner les parents dans le casse-tête de la rentrée.

Parents d’enfants dys, des aménagements possibles en classe

« Mon enfant peine à accéder à la lecture et à apprivoiser l’écriture et ses règles d’orthographe, à ne pas s’emmêler dans les consignes et les chiffres, à rester concentré, sans parler de supporter l’agitation de ses camarades de classe… » Quelle que soit la neuroatypie de votre enfant, il est capable de suivre à l’école à condition qu’elle s’adapte à ses besoins spécifiques, indique le magazine Zèbres & Cie.

Les réponses :

Ce que dit la loi

L’instruction étant un droit fondamental, chaque école a vocation à accueillir tous les enfants ou adolescents, quels que soient leurs handicaps, problèmes de santé ou leurs besoins particuliers liés à un trouble du neurodéveloppement. Et chaque enfant peut bénéficier d’aménagements pour faciliter sa scolarité, que ce soit en primaire ou dans le secondaire.

Quels recours

Reformulation des consignes, photocopies avec police d’écriture et/ou taille de caractères plus lisibles, installation adaptée en classe, utilisation d’un ordinateur… Un certain nombre d’aménagements peuvent être organisés au sein de l’école, dans le cadre d’un plan d’accompagnement personnalisé (PAP) et sans passer par une reconnaissance officielle de handicap. Ce plan, élaboré sur avis du médecin scolaire – au vu des examens ou bilans de l’enfant – et mis en place sous la responsabilité du chef d’établissement, définit tous les aménagements nécessaires. Pour coller aux besoins de l’élève – et leur évolution –, il doit être révisé tous les ans : demandez donc dès le mois de juin ou début septembre qu’une date soit fixée rapidement avec l’équipe éducative ! (…)

Extrait de l’article « Anticipez pour une rentrée plus sereine » d’Elvire Cassan, journaliste et autrice de L’Odyssée des Dys. À lire en intégralité dans le n° 3 de Zèbres & Cie, juin 2025, disponible en ligne, en kiosques et par abonnement.