Comment s’orienter quand on ne sait pas quoi faire après le bac ? Les conseils de Phosphore

Malgré les séances d’information organisées au lycée et les pistes suggérées (plus ou moins fermement) par leurs proches, nos ados sont parfois complètement perdus au moment de choisir leur orientation après la terminale. Le magazine Bayard Jeunesse, Phosphore, leur propose un test et des conseils pratiques pour les aider à trouver leur voie…

L’orientation, c’est souvent la première grande décision qu’un adolescent doit prendre. Et pour nous, parents, il n’est pas toujours simple de trouver la bonne posture : accompagner sans imposer, rassurer sans étouffer… Face au grand brouillard de l’orientation, la rédaction de Phosphore propose aux lycéens et lycéennes, dans son numéro #36, des outils ludiques et des conseils pratiques pour y voir plus clair.

Les lecteurs y découvriront un test pour les aider à identifier les secteurs qui pourraient leur correspondre. Ils pourront aussi scroller un arbre décisionnel pour savoir s’ils sont plutôt faits pour une prépa, un BUT, une licence, un BTS… avant de répondre à un quiz qui déterminera s’ils sont prêts à tirer le meilleur d’un salon étudiant (et éviter de repartir avec une simple collection de goodies).

Ce dossier n’a pas la prétention d’apporter des réponses toutes prêtes mais il permet aux lycéens et lycéennes de se poser les bonnes questions. Le tout avec de belles illustrations et de l’humour parce que s’orienter ne doit pas toujours rimer avec stresser !

Claire Le Nestour

Orientation : les 5 conseils de Phosphore pour aider nos lycéen·ne·s à y voir plus clair

Fais la check-list de ta vie

Si prendre de grandes décisions pour ton orientation te semble trop impressionnant, commence par te poser des questions simples. Quels sont tes besoins dans la vie ? S’il te faut 12 heures de sommeil chaque nuit par exemple, tu auras peut-être du mal à être infirmier·e dans un service d’urgence. Si tu détestes la pression et les confrontations, le métier d’avocat ne sera peut-être pas pour toi… Essaie aussi de distinguer tes besoins de tes envies. Est-ce que tu as besoin de voyager pour être épanoui·e ou est-ce simplement une envie que tu pourras assouvir pendant tes vacances ? Tout cela compte !

Parle à des pros

Parfois, on se fait une idée d’un métier qui correspond plus à un rêve… qu’à la réalité ! Pour t’orienter sans te baser sur des clichés, contacte des professionnels et interroge-les sur leur job : les bons et mauvais côtés, le déroulé d’une journée de travail, leur salaire… Tu veux tout savoir ! Cela fonctionne aussi si tu n’as aucune piste pour plus tard. Est-ce que tu sais exactement ce que font tous les amis de tes parents par exemple ? En leur demandant de te raconter, tu découvriras peut-être un secteur ou un métier auquel tu n’avais pas pensé !

Brainstorme avec des proches

Tes parents, tes potes, tes profs… Ils te connaissent bien et pourront t’aider à répondre aux questions que tu te poses sur l’orientation. Certains auront peut-être même une idée de métier qui t’irait très bien ! Écoute-les mais surtout (et c’est important), ne laisse personne décider à ta place. C’est ton orientation ! Cela vaut aussi pour les adultes qui te diront que tu n’as pas le niveau pour tel ou tel cursus. Ils ont peut-être raison mais il ne faut pas qu’ils te poussent à l’autocensure, surtout si tu sais que tu n’es pas au max de tes capacités.

Essaie l’ikigai

C’est un exercice venu du Japon dans lequel quatre cercles se rejoignent pour t’aider à identifier un métier qui réunit passion, vocation, profession et mission ! Dit comme cela, c’est un peu intimidant mais si tu prends le temps de faire ton ikigai sur une feuille, cela t’aidera peut-être à trouver un équilibre entre ce que tu aimes, ce pour quoi tu es doué·e, ce dont le monde a besoin et ce qui peut te faire vivre.

Sois stratège

Si tu n’as pas encore trouvé LE métier qui te fait rêver ou LA formation qui te fait kiffer, ce n’est pas grave. Il est fréquent d’entrer dans l’enseignement supérieur sans savoir exactement où l’on va. Si c’est ton cas, il faudra toutefois que tu sois stratège en évitant de faire des choix que tu pourrais regretter plus tard. Privilégie des formations qui te permettront de te réorienter facilement ou de gagner du temps avant de faire un choix : une classe prépa, un institut d’études politiques ou une licence assez généraliste par exemple.

Textes : Claire Le Nestour, extraits du dossier “S’orienter quand on ne sait pas quoi faire : des tests, des quiz et des conseils pour trouver ta voie”, à retrouver dans Phosphore #36 du 7 novembre 2025.
 Illustrations : Anne-Lise Nalin.

À lire pour s’informer sur l’orientation post-bac

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Le grand méchant Parcoursup

Il rôde chaque année à la même période. On en entend parler dans les couloirs des lycées et même des collèges, mais aussi lors de repas de famille, et dans les stories Insta des terminales en sueur. Lui, c’est Parcoursup. Et soyons honnêtes, il fait peur.
Normal, il parle dans une langue bien à lui, il demande de faire des choix, bombarde de dates, de vœux, de sous-vœux, de lettres de motivation, de taux de pression… Et surtout, il semble décider de l’avenir de nos ados comme s’il tenait leur vie entre ses griffes.
Mais voilà, à Phosphore, on a une conviction : Parcoursup n’est pas un monstre. C’est juste un outil. Qu’on peut trouver mal fichu, certes, mais un outil quand même. Et comme tous les outils, il faut apprendre à s’en servir, le comprendre et (comme le loup, pour les plus téméraires) l’apprivoiser.
Dans ce numéro spécial, Phosphore explique aux lycéens et lycéennes comment choisir leurs vœux sans se perdre, comment rédiger leur projet motivé sans se transformer en robot, comment survivre à la phase d’attente sans checker son téléphone toutes les trois minutes. On débunke toutes les certitudes et on confirme (ou pas) les croyances. Parce que oui, ils/elles vont s’en sortir. Et non, leur avenir ne se joue pas en un clic. Parcoursup, on le regarde dans les yeux. Et on fonce !

Victoria Jacob, rédactrice en chef

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