"La cité des brumes oubliées". Illustration : Marion Puech.
© Illustration : Marion Puech.

“La Cité des brumes oubliées” : toute l’histoire à lire en 1 minute chrono avec Je bouquine

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À l’occasion des 40 ans du studio d’animation Ghibli, le magazine Je bouquine propose à nos ados de découvrir une pépite de la littérature fantasy nippone. La Cité des brumes oubliées est un conte initiatique né de l’imaginaire de Sachiko Kashiwaba, auteure jeunesse prolifique, dont le premier fan n’est autre que Hayao Miyazaki. Il s’en est inspiré pour réaliser Le Voyage de Chihiro

Pour les 12-15 ans : une version résumée de “La Cité des brumes oubliées”

Cette année, Lina ne passera pas ses vacances d’été chez sa grand-mère chérie. Son père l’envoie dans la Vallée des brumes, un village où elle n’a jamais mis les pieds. Lorsqu’elle débarque sur le quai de la gare, catastrophe ! Personne ne l’attend… Pire, les gens n’ont pas l’air de connaître le nom de sa destination. Après s’être perdue dans une forêt digne d’un film d’horreur, Lina finit par trouver le chemin du village grâce à… un parapluie à tête de clown ! (Si, si.) Il la conduit chez sa logeuse.

Lina finit par trouver le chemin du village grâce à… un parapluie à tête de clown ! "La cité des brumes oubliées".

Madame Picotto, une vieille femme à grosse tête très autoritaire, ressemble à une sorcière de conte de fées ! Dans la pension Picotto, une seule règle : pour manger, il faut travailler. Aïe… Lina ne sait rien faire de ses dix doigts ! Mais la gérante s’en fiche et l’envoie aider la bibliothécaire du village. En chemin, la jeune fille croise un centaure, puis des nains, puis des fleurs aux couleurs fantastiques… Elle n’en croit pas ses yeux (ni ses oreilles).

"La cité des brumes oubliées".

À la bibliothèque, la gardienne des lieux est furax : un perroquet au caractère bien trempé refuse de lui rendre l’un de ses livres ! Un oiseau qui parle et qui lit ? Décidément, ce village est extraordinaire… Après quelques flatteries, victoire pour Lina ! Le savant volatile accepte enfin de rendre le roman. Pas mal pour un premier jour de travail, non ?

"La cité des brumes oubliées".

Autre job, nouveau défi pour la jeune fille. Employée dans un magasin de porcelaine, Lina doit retrouver un prince transformé en vaisselle ! Une seule solution : faire confiance à son instinct. Pouf ! Le prince apparaît. Mais il n’a rien de charmant. Grosse déception… Une chose est sûre, cet endroit est sous l’influence de la magie.

"La cité des brumes oubliées".

Lina commence ensuite un troisième emploi chez un antiquaire. Cette fois-ci, elle réconcilie une famille, en nettoyant simplement une poupée ! Ne serait-elle pas elle-même devenue un peu sorcière ? Le lendemain, Madame Picotto la jette (presque) à la porte. Lina a rempli toutes ses missions, on n’a plus besoin d’elle ! Pour la consoler, la vieille dame lui confie un secret : c’est elle qui l’a fait venir jusqu’à la pension, grâce à son fidèle parapluie.

"La cité des brumes oubliées".

Le vent se lève dans la forêt. Soudain, le village disparaît. Lina se met à douter d’elle-même. Aurait-elle rêvé ? Non, car au fond de son sac : surprise ! Le parapluie à tête de clown est bel et bien là. La jeune fille est heureuse : l’année prochaine, elle vivra de nouvelles aventures dans la Vallée des brumes…

“La Cité des brumes oubliées” : c’est quoi le message ?

Durant son séjour initiatique dans la Vallée des brumes, Lina doit affronter toute une série d’épreuves. Petit à petit, l’héroïne gagne en maturité et prend confiance en elle. Son aventure prouve une chose : pour grandir, il faut oser sortir de sa zone de confort !

Couverture du livre "La cité des brumes oubliées".
  • Une citation : “Dans ce village, chacun se débrouille tout seul. Qui ne travaille pas ne mange pas !” Madame Picotto, la logeuse de l’héroïne, Lina
  • La Cité des brumes oubliées a été publié au Japon en 1975. Le livre a été traduit en français en 2021 (Ynnis, 13,90 €).
“Le classique sans prise de tête : Rhinocéros”, Je bouquine n°496, juin 2025. Texte : Caroline Vonna. Illustrations : Marion Puech.
Couverture du magazine Je bouquine n°496, juin 2025.