Priorité au langage dès la maternelle, zoom sur la vie affective à l’école élémentaire, formation à l’intelligence artificielle au collège, épreuve anticipée de maths au bac… l’année 2025-2026 s’annonce riche en nouveautés pour les élèves, de la maternelle au lycée. Pour y voir plus clair et mieux suivre le quotidien de nos enfants, Bayard Jeunesse fait un tour d’horizon des mesures phares. Bonne rentrée !
Souvenez-vous, l’année passée, la grande évolution était la mise en place, au collège, de groupes de niveaux en français et en mathématiques. Et pour la rentrée 2025, à quoi devons-nous nous attendre ?
Le 27 août 2025, Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, a pris le micro lors de la conférence de presse de rentrée pour annoncer les changements concernant l’année scolaire 2025-2026. Un nouveau programme scolaire pour les plus jeunes, une évolution du système de notation pour le brevet, une épreuve de bac en classe de première et une pause des ENT (espace numérique de travail) le soir et le week-end… Bayard Jeunesse s’est chargé de recenser les informations principales pour cette rentrée 2025 : vous pourrez ainsi commencer votre année en toute sérénité !
Maternelle et primaire : de nouveaux programmes et un focus sur le vivre ensemble
• De la petite section de maternelle à la sixième, de nouveaux programmes en français et en mathématiques entreront en vigueur et, parmi les priorités : l’écriture et la lecture pour nos petits.
• Un nouveau programme d’éducation à la vie affective et relationnelle (EVAR) en maternelle et primaire sera mis en place à concurrence de trois séances par an. L’objectif : apprendre à se connaître, améliorer le bien-être, respecter les autres et prévenir les violences.
• Chaque école mettra en place un protocole dédié à la santé mentale, un sujet qui devient une priorité nationale.
Pour nos collégiens : évolution du brevet, éducation à l’IA et droit à la déconnexion numérique
• Dans la continuité du dispositif « Portable en pause », les collégiens auront l’interdiction d’utiliser leurs téléphones portables au sein des établissements (ils seront déposés dans des casiers, mallettes, pochettes…).
• Les ENT (comme Pronote) seront suspendus le soir, après 20 h, et le week-end, avec pour objectif la mise en place d’un « droit à la déconnexion ».
• En quatrième, nos enfants auront une formation obligatoire à l’intelligence artificielle.
• En troisième, les conditions d’obtention du brevet évoluent : le contrôle continu comptera pour 40 % de la note, tandis que les épreuves finales compteront pour 60 % (contre 50/50 auparavant).
• Un nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS), à raison de trois séances par an, consistera à sensibiliser les enfants au dialogue avec les adultes, aux dangers d’internet et à la notion de consentement.
Et aussi :
• Les élèves de sixième devront réaliser des tests d’EPS en début d’année.
• Les élèves de cinquième auront des évaluations nationales obligatoires en français et en mathématiques en début d’année, pour permettre d’évaluer leur niveau.
• Chaque collège mettra en place un protocole dédié à la santé mentale, un sujet qui devient une priorité nationale.
Au lycée : épreuve anticipée de maths, formation à l’IA et éducation à la vie relationnelle et sexuelle
• En seconde, nos ados auront aussi une formation obligatoire à l’intelligence artificielle.
• Les élèves en classe de première générale et technologique passeront, dès juin 2026, en plus des épreuves de français, des épreuves écrites anticipées de mathématiques. Ces dernières, coefficient 2, seront composées d’une première partie avec des calculs et des questions à choix multiples et d’une seconde avec des questions de raisonnement sous forme de problèmes. Les résultats compteront pour Parcoursup.
• Comme pour le collège, les ENT (comme Pronote) seront suspendus le soir, après 20 h, et le week-end, avec pour objectif la mise en place d’un « droit à la déconnexion ».
• Un nouveau programme d’éducation à la vie affective, relationnelle et à la sexualité (EVARS), à raison de trois séances par an, visera à développer l’esprit critique des jeunes, les sensibiliser à l’égalité hommes-femmes, leur faire connaître leurs droits et lutter contre le harcèlement et les violences sexuelles.
• Chaque lycée mettra en place un protocole dédié à la santé mentale, un sujet qui devient une priorité nationale.
Ève Figuière
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